Géographie et histoire

Vierzon possède un emplacement central dans son département, sa région et même en France.  

Un carrefour, au croisement des chemins

Présent à moins de deux heures de la capitale grâce au train et à l’autoroute, la ville de Vierzon profite d’une accessibilité optimale. Zone frontalière avec la Sologne et le Berry, la sous-préfecture du Cher est un carrefour où se rejoignent plusieurs autoroutes. Les voici : l’A20 chaînon majeur de l’axe Paris-Toulouse, l’A71 dont le prolongement se fait via l’A75 qui offre la possibilité de rejoindre aisément et rapidement la ville de Béziers et la côte de la Mer Méditerranée, ainsi que l’A85 accès direct à l’A11, nommé l’Océane, qui relie la capitale française à la préfecture de la Loire-Atlantique Nantes.

Concernant le ferroviaire, la ligne nord-sud Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et la ligne est-ouest Nantes-Tours-Lyon passent à Vierzon. Bref, la ville est un véritable carrefour géographique.

Une agglomération au rythme des saisons

Présente dans la région du Berry, située au milieu de la France, l’agglomération berrichonne connaît une influence principalement océanique, mais également continentale.

Les saisons hivernales de Vierzon sont plutôt froides et les saisons estivales assez chaudes (encore plus que les zones côtières). Le positionnement intérieur de la ville lui offrant la possibilité de bénéficier d’un pourcentage de précipitations moindre. La sous-préfecture du Cher est une ville où l’on connaît le rythme des différentes saisons : un froid vivifiant en hiver, des températures assez hautes pour la saison estivale. Ainsi, vous ne pouvez qu’avoir envie de visiter Vierzon ou de vous y installer !

Comment est née la ville ?

Vieille station préhistorique à Bellon (quartier présent au sud du département du Cher), dotée d’un atelier de taille du silex, Vierzon a été sans aucun doute une des vingt villes ravagées par le chef de guerre Vercingétorix durant le célèbre siège d’Avaricum par le général Jules César. À la suite de la conquête, elle devient un oppidum gallo-romain, point de défense présent à l’entrée ouest du Berry, érigé sur une butte (sur l’autre rive du Cher), ayant une exposition au midi, permettant de surveiller le confluent de l’Yèvre et du Cher et bénéficiant de la protection de la forêt ainsi que de la région naturelle de la Sologne au nord. 

Si la sous-préfecture du Cher ne subit pas de dégâts durant la Première Guerre mondiale, elle est ravagée pendant la Seconde Guerre mondiale, essentiellement à cause des intenses et récurrents bombardements alliés.